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CLAAAAAAC


« CLAAAAAAC »

C’est le bruit de la tarte que je me suis prise en pleine face. Elle ne m’a pas épargnée, pas le moins du monde. Je crois que je suis bel et bien rouge de la joue.

Comment c’est arrivé ?

Je me suis engouffrée dans une salle de cinéma, et j’ai touché du bout des yeux le dernier morceau d’art de Grand Corps Malade.

Patients, c’est une histoire de potes. Ils débitent des conneries, comme s’il en pleuvait. Il y a de quoi pouffer, si vous acceptez le ridicule.

Les répliques fusent, ça rebondit comme une balle de tennis surentraînée dans un centre de rééducation.

Pas une fois, on ne plisse les paupières, on n’a d’yeux que pour le sel qui se déverse lâchement sur la table. Pour l’attraper avec les doigts, il faut être sacrément fortiche. Il y a de quoi se la péter pendant des jours.

Puis, vient le moment où rire aux éclats, ne suffit plus.

Ici, on parle d’un sujet sensible : le handicap en société. L’accepter, l’intérioriser, vivre avec.

Il y a de quoi s’arracher les cheveux de la tête, pourtant ils ont l’air de philosopher. Comme si la sagesse les embarquait loin, et que gagnés par l’extralucide, ils lâchaient tout ce qui les matraque.

On ne pleurnichera pas. Par peur de rater un fou-rire.

Ils ont beau être en fauteuil, ils vont si vite. Surtout quand ils sont électriques.

Vous êtes intrigué : Patients. De Grand Corps Malade et Mehdi Idir

+ : Il est encore temps de vous prendre une claque dans la gueule, le film est toujours à l'affiche !

Crédit photo : Patients - le film

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