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J’ai testé les espaces de co-working

Je m’ennuie, alors je me divertis. J’ai testé les espaces de co-working.

« Bonjour, vous connaissez le concept ?»

L’idée c’est de partager un espace charmant et boisé, de consommer autant que vos yeux le permettent et de régler tout à la fin. L’originalité, c’est que vous payez au temps passé. Le temps, c’est de l’argent. Ils ont exploité la maxime, au profit du néo-bohème.

L’addition est salée, pour un chocolat chaud aromatisé.

Si vous avez l’envie de dilapider votre argent, tout en le gagnant, il est temps de rejoindre ces nouveaux lieux. C’est le futur.

L’impression de convivialité sans faire connaissance, c’est fort. On vit en communauté, tous regroupés sous le même toit, disposant à volonté du même lait, des carottes qui rappent et du chocolat qui fait grossir. Ici, le plus riche, c’est celui qui est prêt à perdre du temps. Pas celui qui prend le menu du jour. Il n’y en a pas.

Vous êtes free-lance, vous étouffez dans votre appartement pas très bien chauffé, votre café a le goût de l’eau usée, vous n’avez pas rempli le frigo depuis que Jésus est né. Ni une ni deux, foncez-vous défoncer la gueule au matcha latte.

Ça ressemble à un café vu de loin, sauf qu’ici on ne rigole pas. On sourit. On n’est pas là pour faire la bamboula.

On travaille. On exerce une activité rémunérée. On est comme à la bibliothèque sauf qu’on a le droit de faire du bruit, de parler haut et fort, de déranger son voisin et de tisser un lien avec son café.

Pour rentrer, on ne fait pas la queue pendant des milliers de minutes. On pousse simplement la porte vitrée, oui car elle est vitrée, pour vous donner envie d’aller vous évader dans un coin d’une chaise.

On pose son fessier, et le café apparaît comme une illumination. Le cappuccino est à croquer même s’il se boit. Une dose de sucre dépassant tous mes excès flotte dans le liquide.

Si je mets des chiffres dans cet article, plus de 80% des habitués sont des free-lance à la recherche d’un air frais. On y croise aussi des étudiants à la recherche d’un futur, des entrepreneurs à la recherche d’une idée, des adolescents qui ont l’ambition de détourner le monde de sa trajectoire. Ça ne veut strictement rien dire, mais ils rêvent. C’est beau, la jeunesse.

Vous savez tout sur le sujet. Il ne vous reste plus qu'à l'expérimenter.

Vous êtes intrigué : Commencez par l'anticafé. Ils ont été les premiers. Puis soyez capricieux dans vos choix. S'il n'y a pas de chai tea latte, n'y mettez pas les pieds.

Crédit photo : anticafé - le site internet

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